A l’âge de 18 ans, une question revient fréquemment chez les jeunes : est-il possible de conduire un scooter sans posséder le BSR (Brevet de Sécurité Routière) ? Il est légitime de se poser cette question, surtout lorsque l’on sait que la mobilité est essentielle pour se rendre au travail, à l’école ou simplement pour profiter de sa liberté. A travers cet article, nous allons vous présenter les différentes règles et réglementations en vigueur concernant la conduite d’un scooter sans BSR à 18 ans.
Le permis AM, anciennement appelé BSR
Avant toute chose, il est important de préciser que le BSR a été remplacé par le permis AM depuis janvier 2013. Cette nouvelle appellation correspond à une catégorie spécifique du permis de conduire qui permet de circuler avec un cyclomoteur ou un quadricycle léger à moteur dont la cylindrée ne dépasse pas 50 cm³ et qui n’excède pas les 45 km/h. Pour obtenir ce permis, il faut être âgé d’au moins 14 ans et suivre une formation spécifique de 7 heures dispensée par une école de conduite agréée.
Conduire un scooter à 18 ans sans BSR ou permis AM
Suite à plusieurs changements législatifs, la réponse à cette question dépend désormais de la date de naissance du conducteur. En effet, si vous êtes né avant le 1er janvier 1988, il n’est pas nécessaire de posséder le BSR ou le permis AM pour conduire un scooter de 50 cm³. En revanche, si vous êtes né après cette date, la détention du permis AM est obligatoire pour circuler avec ce type de véhicule.
Pour les personnes nées entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 2001
Si vous êtes concerné par cette tranche d’âge, il est impératif de détenir le permis AM (anciennement BSR) pour conduire un scooter de 50 cm³. Cette obligation a pour objectif de renforcer la sécurité routière en incitant les jeunes conducteurs à suivre une formation adaptée aux spécificités de la conduite d’un deux-roues motorisé.
Pour les personnes nées après le 1er janvier 2002
Les règles sont encore plus strictes pour les personnes nées à partir de cette date. Non seulement il faut obtenir le permis AM pour conduire un scooter de 50 cm³, mais en plus une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) de niveau 1 ou 2 est exigée. L’ASSR est délivrée suite à une épreuve théorique passée au sein de l’établissement scolaire, généralement en classe de cinquième puis de troisième. Elle permet de s’assurer que les futurs conducteurs connaissent bien les règles de circulation et les comportements à adopter sur la route.
Les sanctions en cas de non-respect des règles
Conduire un scooter sans le BSR ou le permis AM alors que cela est exigé par la réglementation entraîne des sanctions assez lourdes. En effet, les personnes concernées encourent notamment une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 €, la confiscation du véhicule et une suspension du permis de conduire (si elles en possèdent un) pour une durée maximale de trois ans. Il est donc primordial de respecter les règles établies afin d’éviter ces désagréments et de rouler en toute légalité.
Que faire si vous n’avez pas le BSR ou le permis AM ?
Si vous ne possédez pas le BSR ou le permis AM et souhaitez tout de même circuler avec un scooter, plusieurs solutions s’offrent à vous :
– Passer le permis AM : comme mentionné précédemment, cette formation de 7 heures est accessible dès l’âge de 14 ans et permet de se familiariser avec les bases de la conduite d’un deux-roues motorisé. – Obtenir un autre type de permis de conduire : si vous êtes âgé d’au moins 16 ans, passer le permis A1 (moto légère) peut être une alternative intéressante. Ce permis permet en effet de conduire un scooter dont la cylindrée est comprise entre 50 cm³ et 125 cm³. – Opter pour un vélo à assistance électrique (VAE) : cette solution écologique et économique ne nécessite pas de permis spécifique pour être utilisée. Attention toutefois à respecter les règles propres au VAE, notamment en matière de puissance du moteur et d’assistance électrique. En définitive, conduire un scooter sans BSR à 18 ans est possible dans certaines conditions, mais il convient de vérifier attentivement la réglementation en vigueur en fonction de votre date de naissance. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie ou de votre auto-école pour obtenir des informations complémentaires et personnalisées.
